#Zemmour Boycott de CNews, la Métropole militante.

Hier, le 5 octobre, le site de Lyon Mag fait paraitre un article titré Propos d’Eric Zemmour : les écologistes de la Métropole de Lyon appellent au boycott de CNEWS avec à la une Lucie Vacher, 8eme vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge de « Enfance, famille et jeunesse ».

Elle déclare avoir saisi le CSA au sujet de la dernière sortie du polémiste Eric Zemmour qui a récemment déclaré sur la chaine CNews que les mineurs isolés sont « tous des voleurs, assassins, violeurs ».

Alors que 20 départements français portent plainte contre Zemmour, elle « se félicite de l’ouverture d’une enquête par le parquet de Paris pour « provocation à la haine raciale » et « injures publiques à caractère raciste » » et « appelle sans ambigüité au boycott de la chaîne CNEWS afin de la mettre devant ses responsabilités ».

La chaine CNews sera-t-elle effectivement mise devant ses responsabilités ? Pour l’instant elle fait du buzz, de façon répétitive, malgré tous les appels au boycott qui se succèdent depuis longtemps.

Zemmour, auteur récurrent de propos qui incitent à la haine, peut laisser traîner sa responsabilité derrière lui, la Métropole de Lyon ne voit pas l’intérêt de l’y mettre en face.

Dans le même communiqué Lucie Vacher s’empresse tout de même de rappeler la « ferme volonté [de la métropole] d’accompagner ces jeunes, qui ont souvent vécu un parcours d’immigration parsemé de nombreux traumatismes, vers un accueil digne et une intégration réussie« .

Ce matin de nombreux cars de CRS, un hélicoptère et des drones de la police sont intervenus au collège Maurice Scève pour réaliser un recensement (relevé des empreintes digitales) des résidents, souvent très jeunes, clairement en vue de les expulser par la suite. Certainement ce qui se fait de mieux en matière de signaux d’accueil digne, d’intégration et d’empathie.

La Vice-Présidente va-t-elle appeler au boycott du canal twitter du préfet comme un militant le ferait peut-être, ou bien pense-t-elle éventuellement lui demander des comptes sur le traitement humiliant et traumatisant que les autorités semblent vouloir réserver aux jeunes dont elle-même parlait justement hier dans ses déclarations sur Zemmour ?

Le courage de Christophe Dettinger aka #TheFlyingRambo

Force est de reconnaître le courage de Christophe Dettinger.
Courage d’abord impulsé par la colère lorsqu’il frappe des policiers, certes l’un d’entre eux en mauvaise posture mais on n’effacera pas son combat à mains nues contre une rangée de soldats armés et protégés mais surpris par la netteté des coups portés et cette colère, en laquelle bon nombres de #giletsjaunes se reconnaissent.
Courage motivé ensuite par la raison lorsqu’il décide de se rendre, et, conscient ou pas de la portée de ses paroles, de reconnaître son erreur individuelle aux yeux de la loi, démontrant la nature même du mouvement dans son cœur.
Cet homme ne souhaite qu’une société plus juste et ne dispose que de son courage individuel et de la raison collective pour y parvenir contre la raison des plus forts qui imposes ses violences.
Je suis curieux de savoir comment la justice va traiter son cas dans la mesure où son procès ne manquera pas d’être analysées et interprétées sous le prisme de l’équilibre des pouvoirs, des raisons d’état, et de la souveraineté du peuple.

La gauche en ordre dispersé une fois de plus.

Je ne vais même pas discuter des responsabilités des uns ou des autres qui nous conduisent à la situation actée aujourd’hui. Il n’y aura pas d’union de la gauche, ni d’accords nationaux entre les différents partis et mouvements progressistes.
Déjà pas évidente au départ, désormais l’espoir d’une victoire de la gauche n’est plus qu’une posture de façade qui procède de la dynamique qu’il faudra bien créer pour gagner quelques députés de notre bord.
C’est tout de même dommage! bordel!
Alors qu’au premier tour de la présidentielle on vote à gauche pour plus d’un quart des électeurs, avec l’un des candidats à presque 20%, nous pouvons d’ores et déjà nous asseoir sur le poids parlementaire de cette partie non négligeable de la population. Il y avait de quoi emporter les foules, et c’est tombé à l’eau.
Je me reconnais a priori dans le mouvement de la France Insoumise, et plutôt bien dans le programme « L’avenir en commun », c’est vrai. Je suis tenté de faire porter la responsabilité sur les appareils déjà antiques que sont le PCF, le PS et EELV. Ces trois là avaient tout à perdre dans l’union puisqu’il ne faut pas se leurrer, ce dont il était question du point de vue des directions de ces organisations est le financement public dont elles bénéficient. Ce qui était en jeu dans les tractations de ces derniers jours était la domination par l’argent des forces de gauche. Les installés ont barré la route à la nouveauté, le vent peu souffler rien ne bougera d’ici à un mois.
J’ai commencé en disant que je ne discuterais pas de la responsabilité des uns et des autres, et je finis par prendre parti. Mais j’ai aussi une critique à formuler contre la direction de France Insoumise. Fort de son demi millions personnes signataires dont la moitié ont répondu présent sur la consultation quant au vote du second tour, comment se fait-il qu’une consultation équivalente n’ait pas été organisée sur la question des négociation d’alliance pour les législatives ?
C’est bien dommage car cela aurait sans doute animé beaucoup de discussions et certainement contribué les directions à trouver un point d’accord. Et cela aurait qui plus est respecté l’esprit du mouvement de la France Insoumise.
Voilà, je vais ravaler ma colère, aller rencontrer demain soir le candidat FI de ma circonscription et voir comment je peux me positionner pour apporter ma modeste contribution à la campagne qui vient. Je suis déçu que nous ayons déjà perdu. Cela fait beaucoup de défaites en 10 jours, sans parler des 5 ans qui viennent.
Salut et fraternité.

LAURENCE DE COCK – « Pas une voix pour Lepen »

pour ma part à ce stade rien n’est décidé. Je regroupe ici les prise de positions qui me semble pertinentes pour différents critères.

Dans le cas présent, le principal critère est l’auteur : Laurence de Cock.

lien vers le billet original

Nous y sommes, dans le scénario sordide que nous redoutions tant de voir se reproduire, le Front national au second tour de l’élection présidentielle. Voici le communiqué du collectif Aggiornamento-histoire-géographie.

En tant qu’enseignant.e.s,  chercheur.ses, citoyen.ne.s, il nous est impossible de taire notre  profonde inquiétude sur ces résultats électoraux témoignant de la banalisation du racisme et de la xénophobie au cœur de l’ADN de ce parti, et qui sont un camouflet pour celles et ceux qui, comme nous, considèrent que la connaissance du passé pourrait servir de pare-feu.

L’histoire, car il s’agit de notre matière première, nous enseigne cet engrenage infernal qui, fort d’une crise économique précarisant des millions de personnes, nourrit des prédateurs désignant à la vindicte populaire des « indésirables », étrangers, immigrés, et surfe sur la misère en prétendant enrayer les emballements d’un « système » dont ils ne sont en réalité qu’un simple produit. Le Front National, car c’est de lui qu’il s’agit, affirme avoir achevé sa dédiabolisation, mais une lecture de son programme montre au contraire qu’une voix qui lui est donnée est une âme vendue au diable. Il faudra en effet s’interroger sur les mécanismes de choix électoral d’une partie de la population qui préfère enjamber les valeurs essentielles de la confraternité nationale et internationale, et se lancer aveuglément sur le terrain du fascisme plutôt que d’espérer et bâtir un autre monde où justice sociale et partage des richesses serviraient de boussole politique.

Enfin, parce que nous sommes pédagogues aussi, nous ne pourrons jamais, le cas échéant, cautionner ou même appliquer sans nausée l’entreprise de propagande idéologique assignée à l’enseignement de l’histoire par le Front National : celle d’un roman national conçu comme une légende patriotique et un philtre d’amour de la nation. Nous ne sommes ni marchands de patrie, ni agents matrimoniaux. Pour nous, l’enseignement de l’histoire sert la cause de l’apprentissage de l’esprit critique et de l’émancipation de toute forme d’asservissement. Notre principe est donc celui-ci : nous ne donnerons pas une voix au Front National et nous appelons à continuer et intensifier le combat contre l’extrême-droite.

Vos commentaires sont les bienvenus.

La défense preventive de Macron cache un loup

Je sais, c’est un sujet délicat. Mais cela fait quelques mois qu’on s’interroge à partir des déclarations de patrimoine de monsieur Macron.
Beaucoup de personnes on fait les calculs, les additions, les soustractions, pour constater qu’une partie non négligeable de l’argent qu’il avait gagné avait disparu.
En gros un smic par jour pendant 3 ans ce qui correspond environ à 1200K€ sur la période.
Monsieur Macron a toujours refusé de répondre aux interrogations que cela soulève. Il en a le droit, mais nécessairement cela a pour conséquences que l’interrogation reste en suspens.
Aujourd’hui il arrive chez Bourdin et prévient qu’il va être victime de rumeurs comme quoi il aurait planqué de l’argent dans un paradis fiscal. C’est sûr que cette dernière semaine va être dure pour chacun des 4 candidats en terme de rumeurs et affirmations fallacieuses. Et donc il a raison de vouloir désamorcer le problème et de le traiter préventivement.
Et donc finalement monsieur Macron décide de se livrer lui-même à un petit exercice de transparence en direct chez Bourdin. Je note qu’il aurait pu être profitable donc de répondre il y a quelques semaines aux interrogations qui lui étaient faites plutôt que le faire dans la hâte comme ca.
Mais bon il lance ses chiffres, les millions gagnés chez rotschild, les dépenses de travaux, les remboursements d’emprunts, pour finalement arriver à la conclusion que durant trois ans ses dépenses courantes ont été de 700K€ soit environ 500K€ de moins que les calculs qui justifiaient quelques soupçons.

CQFD!

exit les soupcons 700000 euros de dépenses courantes sur 3 ans c’est beaucoup mais somme toute apparemment raisonnable (640 €/ jour) et donc cela exclue que de l’argent ai pu disparaître dans un paradis fiscal. Exit les rumeurs à venir.

Sauf que dans son calcul livré chez Bourdin, monsieur Macron semble omettre que durant ces trois années il a également été rémunéré. Et que si on additionne ces rémunérations on arrive bien à 500K€ supplémentaires qui du coup donnent l’impression d’avoir effectivement disparus dieu sait où.

En conclusion, il annonce qu’il va etre victime de fausses rumeurs, indiquant par la qu’elles sont fausses, en terme de communication c’est plutôt bien joué. Mais sur le fond il ne nous rassure pas du tout. Car il y a bien environ 500000 euros qui disparaissent comme par magie dans son calcul ce qui a pour effet exactement l’inverse que celui voulu au départ.
Je suis plus soupçonneux que jamais.

Mais où est passé le pognon de Macron ?

Sans prétention de détenir la vérité, votre avis m’intéresse !

Alors qu’il apparaît que Fillon vit largement au dessus de ses moyens s’obligeant à commettre, de son propre aveux, des erreurs à répétition, qu’en est-il de Macron.
Du pognon il en a eu plus que la plupart d’entre nous. Mais aujourd’hui déclare comme patrimoine net 35000 euros à peine 4000 euros de plus que le candidat Poutou dernier de la liste. Ça laisse un peu songeur…
Alors… qu’a-t-il bien pu faire de son pognon lui qui prétend gouverner notre futur ?

Quand le PS abuse ses électeurs et les transforme malgré eux en complices

Je suggère que les personnes ayant voté au premier tour de la primaire PS, et qui sont aujourd’hui scandalisés (on le serait à moins) de l’utilisation qu’il est faite de leur voix par le PS, se rendent de nouveau dans leur bureau de vote dimanche, mais pas pour voter….. Pour réclamer la restitution de l’Euro qu’ils ont versé.

François Cocq

urrneOn savait que les primaires en tant que processus relevaient d’une forme de supercherie. La mascarade autour des chiffres de participation à la primaire du PS ce dimanche va plus loin : elle manipule les électrices et les électeurs en rompant le lien entre l’individu et le citoyen, une personne ne valant plus une voix. La participation à la primaire du PS en devient un exercice à haut-risque.

Voir l’article original 536 mots de plus

La rupture étant inévitable il faut l’orienter

C’est comme en aïkido, il faut saisir la force du coup dont on est la cible, non pour le bloquer, mais le réorienter.
Les nationalismes, fascismes, ultra-conservatismes sont les expressions diverses de la rupture qui est en cours (il faut bien voir les choses comme elles sont).
Il y a pourtant une énergie commune à toutes ces forces: l’expression d’un désir de souveraineté de la part des peuples. On constate à travers le monde occidental que nombreux sont ceux tentés de montrer via leur droit de vote que ce sont eux qui choisissent ; quand bien même, et voire justement parce-que, leur choix se porte sur l’épouvantail.

Il n’y a pourtant pas de fatalité. Il faut donc refuser que soient étouffées les offres de rupture progressistes comme elles le sont actuellement.
Ce fut le cas de Bernie Sanders à la primaire démocrate américaine, et c’est, en France, le cas de Mélenchon.
Ce dernier n’est peut-être pas la panacée, mais c’est le seul qui peut, me semble-t-il, à force de propositions concrètes, d’une éthique intellectuelle certaine et d’un soucis pédagogique, convaincre qu’une autre rupture que celle du fascisme est possible.
Tous les autres candidats sont soit prêts à des concessions sans borne au bénéfice des marchés financiers, soit des conservateurs réactionnaires dont la seule issue de relance économique passera par la guerre.
Et aucun d’eux ne pourra créer un mouvement suffisamment porteur pour empêcher les fachos de prendre le pouvoir (et démocratiquement s’il vous plaît) tant le raz-le-bol est fort…
Le désir de rupture est mondial, mais les solutions à la portée des électeurs sont locales. Il faut bien qu’un pays ouvre une brèche, montre qu’il y a des alternatives possibles.