Personnes interpellées suite à solidarité avec #migrants hébergés à #Paris 14e – rassemblement ou téléphone au commissariat de la rue Riquet

Je vous copie un message reçu sur la listede diffusion de RESF PARIS 19
Suite au mouvement initié par plusieurs migrants hébergés dans un centre d’hébergement Emmaüs du 14e arrondissement, 4 personnes solidaires des réfugiés ont été plus en garde à vue pour séquestration de personne. Ces personnes, qui n’étaient pas comptées parmi les hébergés du centre ont été transférées du commissariat du 14e à la sureté territoriale rue riquet dans le 19e. Un rassemblement est en train de se mettre en place, vous pouvez le rejoindre au 3 – 5 rue Riquet (métro Riquet) ou téléphoner au 0153264466 pour demander la libération de  Mélissa et Peggy et leurs 2 camarades. Je vous copie colle ci-dessous le communiqué des migrants qui étaient hébergés dans ce centre suite à l’évacuation juillet dernier du campement de la rue Pajol.
Merci d’être nombreux et nombreuses à soutenir les personnes interpellées ainsi que les migrants dans leurs revendications.
Fred
Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité du 47 rue Raymond Losserand – 75014 Paris
Lors de l’évacuation de la halle Pajol, le 28 juillet dernie, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de la rue Raymond Losserand.
15 jours plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
Nous avons décidé de commencer ce matin une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes que nous subissons : absence de titres de transport, nourriture insuffisante et de très mauvaise qualité, interdiction de droit de visite, entre autres.
Nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
Aujourd’hui nous demandons :
Où est le respect des droits de l’homme ?
Où est le respect de la loi française ?
Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’OFPRA.